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Joachim Du Bellay : Sonnet IX, France, mère des arts, des armes et des lois. Les Regrets, 1558.

Problématique : de quelle manière ce poème rend compte de l'exil difficile du poète ?

II : Souffrance chez le poète :

  A : La solitude du poète
    1 : Dans un premier temps, on va s'interroger sur la solitude du poète. Celle-ci s'exprime sous plusieurs formes dans le poème ; l'extrait « Que ne me réponds- tu maintenant » montre qu'il est seul et isolé de la France. Il suit avec « France, France, réponds à ma triste querelle » suggère qu'il est triste, suffisamment pour demander de l'aide pour résoudre son problème qu'il appelle « triste querelle ». Ces deux extraits montrent une certaine solitude, une tristesse qu'il éprouve par l'éloignement de sa patrie. Une autre phase (« Mais nul, sinon écho, ne répond à ma voix ») montre qu'il est seul et que personne ne répond à sa demande d'aide. Cela suggère qu'il est loin de sa patrie, isolé et en détresse psychologique. Toutes les phrases relevées sont des indicateurs de tristesse et de solitude. Elles suggèrent que ces sentiments sont provoqués par l'éloignement à la France du poète. Compte tenu du fait qu'il attribue une figure maternelle à la France (« Tu m'as nourri [...] comme un agneau qui sa nourrice »), c'est comme si l'on séparait un enfant à sa mère. Cette explication semble être la raison de cette tristesse. Le sentiment de solitude, quant à lui, semble montrer que le poète ne connait que très peu de personnes en dehors de sa figure maternelle (« Entre les loups cruels j'erre parmi la plaine » il erre tout seul), ce qui le contraint à s'isoler.

2 : Dans cette deuxième partie, nous allons voir le sentiment craintif. La phase « ils ne craignent le loup, ni la froidure » montre que, par effet de contraste, le poète est craintif tandis que les personnes autour de lui ne le sont pas. Sa source de peu pourrait être les loups, qui pourrait incarner des personnes mal intentionnées à l'égard des personnes l'entourant et de lui-même, dont le poète aurait peur.